C’est officiel, le président Paul Kagame va solliciter un troisième mandat mandat en 2017, grâce à la révision de la constitution.
Vus les dégâts que le troisième mandat cause au Burundi, cette décision ne peut pas manquer de susciter des questions chez nous les voisins. Beaucoup se demandent surtout : comment la communauté internationale, qui a réduit les aides au Burundi en réponse à la crise liée au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, comment cette communauté internationale va réagir ?
Vus les dégâts que le troisième mandat cause au Burundi, cette décision ne peut pas manquer de susciter des questions chez nous les voisins. Beaucoup se demandent surtout : comment la communauté internationale, qui a réduit les aides au Burundi en réponse à la crise liée au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, comment cette communauté internationale va réagir ?
La réponse est simple : la communauté internationale va
réagir comme les Rwandais vont réagir. S’il y a une forte opposition contre
Kagame et pour la démocratie, la communauté internationale peut la soutenir.
Mais nous savons tous que cette opposition n’a pas de lieu d’expression au
Rwanda, ce qui fait penser qu’elle n’existe pas. Elle est, pour ainsi dire,
très faible. Aussi longtemps que les démocrates sont faibles, la communauté
internationale ne fait rien.
Souvenons-nous de l’Égypte en 2011. Les Américains et les
Européens ont soutenu Hosni Mubarak (grâce à ses bonnes relations avec Israël)
jusqu’à ce que les manifestants de la place Tahrir prouvent qu’ils ne peuvent
plus tolérer sa dictature et qu’ils sont prêts à en payer le prix.
La communauté internationale, même la plus
démocratique, ne se battra pas contre
Kagame à la place des Rwandais. Comme elle ne peut pas se battre à la place des
Burundais d’ailleurs.
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