Même en France, il y a des "frondeurs" et une
"Nyakurisation".
"Oubliant qu'il y a peut-être d'autres urgences, François Hollande s'imagine sans doute pouvoir empêcher, en divisant EELV, une candidature de Cécile Duflot à la présidentielle de 2017, et accéder ainsi au second tour", écrit la sénatrice Esther Benbassa.
"Oubliant qu'il y a peut-être d'autres urgences, François Hollande s'imagine sans doute pouvoir empêcher, en divisant EELV, une candidature de Cécile Duflot à la présidentielle de 2017, et accéder ainsi au second tour", écrit la sénatrice Esther Benbassa.
Tout ça est normal dans une démocratie.
Le problème au
Burundi, c'est que les luttes de pouvoir s'accompagnent toujours par des
sacrifices humains, surtout en périodes électorales.
Le pouvoir tue. Et l'opposition doit aussi tuer pour « montrer
ce dont elle est capable ». L’assassinat est un « mal nécessaire ».
S’il doit y avoir une révolution au Burundi, c’est celle-ci :
en finir avec les cycles de violence. Adopter une « politique de la vie »,
comme dirait le politologue camerounais Achille Mbembe.
Même si je suis contre le troisième mandat, je ne crois pas aux bienfaits de la lutte armée. Ma crainte
dans la crise actuelle est que même si l’opposition à évincer Pierre Nkurunziza
par les armes, elle fera comme lui : se maintenir au pouvoir par la force.
En effet, quand on prend le pouvoir par la force, on cherche à le garder par la
force.
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