dimanche 6 janvier 2013

Trois sortes de violence selon Dom Hélder Câmara



« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Dom Helder était contre toutes ces sortes de violence, partisan d’une révolution dans la paix.

Mgr Dom Helder était un archevêque brésilien, né en 1909 et mort en 1999. Grands défenseur des droits de l’homme et l’un des idéologues de la théologie de la libération, il s’est opposé à la dictature dans son pays  et s’est engagé corps et âme pour la cause des pauvres. C’est l’une des figures dont ceux qui se battent pour la dignité et les libertés devraient s’inspirer.

5 commentaires:

  1. je suis très ému qu'au Burundi ,il y a enore des gens qui motivent les autres rationnellement.courage mon ami.tu nous incite à lire de plus et je souhaite aux burundais de lire et de comprendre le contenu de chaque message

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  2. Merci bcp d'apprecier. Je ferai mon mieux pour ne pas decevoir mes lecteurs.

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  3. Bonjour, puis-je avoir les sources qui vous ont permis de définir la vision d'Hélder Câmara ?

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  4. Il faut lutter contre la violence tel quelle est.

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  5. Merci Jean-Marie Ntahimpera. J'ai mis longtemps à trouver votre article...Mieux vaut tard. Le moment est ad'hoc, le mouvement des Gilets jaunes en cette France qui souffre de la violence du capital renforcé para le Marché de la mondialisation, et le Brésil, la patrie natale de Dom Helder Câmara, et la mienne, qui se trouve encore plus noyé dans l'incompréhension du monde des hommes, enlisé dans un marre de croyance dogmatique, tout ce contre quoi Dom Helder Câmara s'est battu. Merci pour cet extrait que je n'ai pas trouvé en ma langue maternelle. Merci encore.

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