jeudi 17 septembre 2015

Bloguer différemment : Reynolds Butari




J’écris ce billet pour rendre hommage à un blogueur burundais qui fait la différence: Reynolds Butari. Alors que toute la blogosphère burundaise semble être passionnée par la politique, lui, Reynolds, a choisi de bloguer sur sa passion : les relations amoureuses. 

Les habitués de feu Radio Publique Africaine se souviennent que Rey était un invité presque régulier de l’émission préférée des célibataires Nomukurahe (Littéralement : Où puis-je trouver un partenaire ?  )

Malgré la destruction de la RPA, il n’a pas baissé les bras. Il continue de partager ses secrets  avec les célibataires sa populaire page facebook et son blog pour qu’ils puissent conquérir et garder leur âme sœur. Du nouveau dans le débat burundais, où problèmes des couples sont presque taboue.
J’aimerais voir beaucoup d’autres Burundais écrire sur des choses qui les passionnent, telles que la cuisine, la finance, la foi etc. Nous avons besoin d’un débat sain et constructif sur tous les domaines, pas seulement sur la politique.

mercredi 16 septembre 2015

Communiqué de presse : je rends une dette ce soir



J’ai été presqu’amusé en lisant l’article d’Iwacu, où le président du Conseil National de la Communication remettait un appareil photo confisqué par un policier de la garde présidentielle il y a un mois. Surtout quand j’ai lu ça :

 « Le président du CNC a remercié le commandant de l’API (Appui à la protection des institutions), Alexandre Muyenge, qui a vite compris que ce matériel de travail devait être restitué ».

Est-ce vraiment un exploit quand le chef de la protection des institutions décide de restituer un appareil photo à un journaliste qui ne faisait que son travail après un mois de confiscation ?

Devons-nous « de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qu’il devait faire » ? (Luc 17, 9).
Pour moi, les protecteurs des institutions sont des serviteurs du peuple, comme leurs patrons. Ce serviteur n’a fait que son travail. Il aurait d’ailleurs mieux fait son travail s’il n’avait pas attendu tout un mois. Il aurait mieux fait son travail, s’il s’était engagé à interdire ses hommes de confisquer les outils des journalistes qui ne font que leur boulot.

Qu’à cela ne tienne ! Quand un geste aussi anodin fait l’objet d’un article dans les colonnes d'un grand hebdo de la capitale, moi aussi je dois en profiter. D’où ce communiqué de presse : je dois une petite somme d’argent à  un ami, que je vais remettre ce soir.  J’invite les médias à venir couvrir ce grand événement. Et j’attends de lire mon histoire dans l’édition du vendredi.