mardi 5 février 2013

La diaspora burundaise du Québec, 22 ans après


Diomede Niyonzima

22 ans après le referendum sur l’unité nationale, les Burundais de la diaspora vivant à Québec restent divisés sur des bases ethniques.

 La méfiance est encore plus virulente lorsqu'elle se manifeste sur le terrain sociopolitique de l'exil malgré l'éclatement de ce dernier. Et, même si en principe aucun parti, aucune association ne prône l'exclusion ethnique, dans les faits la méfiance divise jusque dans les lieux de rassemblement tels que ceux-là.
À défaut d’avoir un cadre commun et rassembleur pour la diaspora de Québec, des  associations dites associations culturelles, ballets et autres troupes, certains sont étiquetés "Hutu d'autres "Tutsi". Et bien sûr lorsqu'elles font un spectacle, regardez dans la salle, l'assistance risque fort d'être mono ethnique. Il y a lieu alors de se demander si ces pseudos associations culturelles représentent la division au détriment de l’unité nationale.

  Et ce portrait est prototype dans toutes les provinces du Canada. Ce comportement met en doute cette diaspora qui est perçue comme modèle d’ouverture et d’intellectuel, celle qui devait représenter le Pays et le faire valoir dans le monde et surtout dans le Pays d’accueil. On constate de loin que les Burundais de la diaspora sont en arrière par rapport à leur compatriote habitant au pays sur la question ethnique.

À l’heure où le Burundi se mettait à se construire après une longue période de guerre inter ethnique, on peut se demander quel est finalement le rôle ou le désir de cette diaspora dans la reconstruction d’un tissu national et dans l’amorce d’un processus de rapprochement ethnique visant à une réconciliation. Et surtout, les Burundais de la diaspora devaient s’inspirer du modèle de leurs pays d’accueil respectifs où cohabitent en pleine harmonie des communautés multiculturelles et multi ethnique et exporter cette belle culture jusqu'à leur Pays d'origine.  Ici, on interpelle l’autorité consulaire de  s’impliquer afin que cette diaspora puisse renouer avec l’esprit de l’unité nationale, s’organiser, et participer à la reconstruction de leur  mère patrie qui ne manque pas de défis

Diomède Niyonzima

19 commentaires:

  1. Ahubwo Iyo Diomede yandika avuga ko yashinze association culturelle ou communautaire ihuza abarundi, toutes ethnies confondues, akabura umututsi canke umuhutu n'umwe ayijamwo , vyarikurushaho kwumvikana. Un rassemblement d'une communauté, d'une association ou familiale dans un cadre culturel est différent d'un rassemblement ou événement culturel au niveau national ou international. Ahubwo analyses ziwe ntizubaka .Hamwe yohura numushavure yomwitwarira neza imbere y'amategeko. Ni nkaho aba ariko yemeza ko ubutegetsi bwo ngaha Canada bushigirikira division des peuples kuko ayo ma-associations culturelles avuga ari enregistrées officiellement mu ma-ONGs ngaha. Kubivuga ni ibisanzwe mais kubigira inyandiko officiel si vyiza namba kuko ntawushobora kubuza umuntu kubaho uko agomba mu gihe ivyo akora bijanye n'amategeko. Mbe ko atavuga au moins na zibiri yipfuje kujamwo zikamwirukana ko arivyo vyarikurusha kwumvikana. Abarundi turazi kwitoroza mu mafuti kweri...

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  2. Je pense que Diomède Niyonzima a le droit d'ecrire ce qu'il pense. J'ai parle avec des gens de la diaspora burundaise aux Etats-Unis, en Suede, en France, en Belgique et ailleurs qui sont arrives aux conclusions analogues aux siens. Il y a un vers dans le fruit.

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  3. Diomede Niyonzima6 février 2013 à 08:10

    Diomède Niyonzima :Fabien Cishahayo Si je me souviens bien, je t'ai rencontré à la célébration du 21 Octobre Passé. Ce que j'ai écris relève de ce que vous savez ! Des politiciens qui sont issus de la diaspora attisent et prennent en otage les jeunes.Au moins on converge sur une chose: Qu'il ya des associations pro-réfugiées donc Hutu et des associations Pro-Fils du colonel...! ntawuhisha umwotsi inzu iriko irasha...! Niragira ndunva ko bigushavuje ariko nibaza ko nihaba atari ukwirengagiza, ubifise mwo inyungu...! Tureke guhendana rero, duhenda abantu! kuvugisha ukuri c'est déjà une partie de la solution! Le 31 -12-2012, deux associations des "Jeunes " ont fêté séparément kandi si ubwambere. kuki none? Pourquoi il ya pas une véritable organisation fonctionnelle qui rassemble les burundais de Québec? C,est vrai que la vérité fait mal des fois, mais c'est la triste réalité...
    il y a 3 heures ·

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  4. Fabien Cishahayo7 février 2013 à 03:46

    Bonjour Diomède. Je t'ai effectivement rencontré le 21 octobre passé et ce fut un plaisir de te rencontrer. Mais j'aimerais souligner que le prêchi-prêcha sur l'unité nationale n'a pas empêché la tragédie de 1993 et la mort de Ndadaye. C'est le signe que les Burundais, en commençant par Buyoya lui-même, n'y ont jamais cru. Les lois canadiennes demandent aux gens de toutes origines de maintenir l''harmonie sociale. Elle prônent le respect. Pour l'amour, c'est chez les curés qu'il faut aller. Si les jeunes fêtent chacun de son côté, mais que personne ne dérange la quiétude de l'autre groupe, cela ne me dérange nullement. Et cette tolérance fait partie de ce que les canadiens appellent le vivre ensemble. Nous les Burundais établis à l'étranger, nous avons des parcours migratoires différents, qui expliquent l'existence de ces groupes/associations, qui sont à la fois légaux et légitimes. Plus notre pays s'acheminera vers la justice, plus le mot unité aura du sens et s'inscrira dans les pratiques sociales, aussi bien au pays que dans les communautés diasporiques.
    il y a 8 heures •

    Fabien Cishahayo Au fond, nous avons vécu dans des Burundis différents, et ce n'est que tout récemment que nous avons commencé à bricoler quelque chose qui ressemble à une citoyenneté burundaise. Mais au juste, croyez-vous que nous avons vécu dans le même Burundi que les Batwa ? Allons-nous leur enfoncer en travers de la gorge que l'unité nationale existe, a toujours existé, et qu'il faut qu'ils y croient pour être considérés comme de bons patriotes ? La rhétorique du Twese turi bamwe twonse rimwe a été conçue pour faire oublier les injustices, le déni du droit, l'accaparement des institutions par une poignée de personnes. Plus prévaudra l'État de droit, plus l'unité nationale aura du sens. Pour le moment, j'ai le droit de penser que nul n'a le droit de s'ériger en juge des communautés diasporiques, et d'imposer que tout ce qui se fait se fasse avec les deux ethnies (l'autre brille pas son absence). Si ca se fait, j'applaudis, si ca ne se fait pas, cela ne m'empêche pas de dormir.

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  5. Diomede Niyonzima7 février 2013 à 03:50

    Bien dit Fabien Cishahayo. Mais le problème et sa complexité reste là!

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  6. Fabien Cishahayo7 février 2013 à 03:51

    C'est pourquoi on ne peut pas lui apporter des solutions simples du genre «22 ans après la Charte de l'unité nationale», tout le monde devrait être ensemble, même dans les diasporas. Donnons du temps au temps

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  7. Diomede Niyonzima7 février 2013 à 03:54

    Aussi longtemps que le problème des burundais est perçu comme problème entre oppresseurs et victimes, on attendra le retour de Jésus-Christ...

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  8. Fabien Cishahayo7 février 2013 à 03:56

    Change les mots et parle de justice sociale, comme cela ceux qui en sont victimes, quels qu'ils soient, seront l'objet de notre sollicitude commune. Abatwa none ivyo twabagiriye (ensemble s'il vous plaît), si oppression ? En reposant le problème en ces termes, nous n'attendrons pas le retour de Jésus-Christ (même si personnellement je n'y crois pas...) pour le résoudre.

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  9. Diomede Niyonzima7 février 2013 à 03:58

    L'unité des burundais, que ça vienne de Buyoya ou non est inconditionnelle! Reste à savoir comment y arriver. Difficile pour nos élites mais facile pour notre masse paysanne...

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  10. Jean Marie Ndayishimiye7 février 2013 à 20:54

    Diomede le raporteur de la RPA de québec, tu me déçois.Je suis de ceux dont tu parles et 15 ans durant, j ai jamais senti que les burundais de la vieille Capitale sont divisés SUR UNE BASE ETHNIQUE. Nous autres là, nous n'appliquerons jamais vos quotas ethniques. Ces associations que tu appelles Pseudo-associations sont formées sur d'autres bases. Tu m’obligeras pas de prendre une bière avec quelqu'un d’antipathique pour le seul fait qu'il soit de l'autre ethnie. Voyons donc! Quand tu es venu commémorer le 21 octobre avec nous,est ce que t as trouvé des tutsi ou des hutus ? Je peux vous affirmer que les burundais de québec ne sont pas divisés sur des bases ethniques et heureusement, ils ne sont pas unis sur les mêmes bases. C'est vraiment dommage qu'un journaliste de ce calibre puisse tirer des conclusions facile de ce genre.

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  11. Diomede Niyonzima8 février 2013 à 02:15

    Je crois que tu n'a pas bien compris mon analyse! il part des exemples concrets et illustratifs...! Mais , J'ai une question à te poser: Il y a combien d'associations socio-culturelles des jeunes Burundais dans la villes de Québec? les uns ont fêté en basse ville, les autres à l'université Laval le 31-12-2013. Faux ou Vrai?Je ne dis pas non plus que tout les burundais de Québec sont ethnistes, mais la tendance est là...! Fêtes tes investigations et tu me reviendras là dessus...!

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  12. Bigirimana Léandre8 février 2013 à 02:22

    Mbega Diomede ko witwaza commémoration ya assassinat ya Ndadaye yabereye Québec avec comme invité conférencier Mr Cishahayo, wewe wakoze iki aho Québec ce 5 février pour raviver iyo Unité nationale que tu prônes? Vuga iryo ugona ariko urekere amahoro abarundi de Québec. Wasanze batekanye, umwe wese ashize hamwe n'uwo ashaka. Ntubandanye udomeka kuko vyoba ari igitutsi kuri diaspora de Québec qui a une longueur d'avance sur tes idées et écrits flous. None ko wumva witabiriye commémoration ya Ndadaye yabereye i Québec wotubwira niba hari uwagusavye ton identité ethnique pour y participer?... Reka kumaramaza abantu ataco ubahora... Mugabo nostalgie irashika abantu bakagira le mal du Pays. Aruko vyifashe, vyiza woshaka agatike ukanyarukira i Burundi kuba urafata akayaga gatoyi ngira ngo wogaruka watoye ka mitende. Mu kirundi bavuga ngo « So. ....akuraga ivyamunaniye.»

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  13. Ugize ngw'iki ga Diyomedi? Que tous les burundais de Québec ne sont pas tous ethnistes?... J'espère que tu fais au moins partie de cette gang de sacro-saints qui ne passent pas tout leur temps à guetter qui des hutu ou des tutsi n'entrent et/ou ne sortent chez telle personne ou telle autre. En tout cas bon courage pour tes fameuses investigations et rapports excentriques, ariko uramenyako ata numwe bizobuza gusinzira canke kurya ngo nuko umubundarayeko uraba iyo avyuka aja canke ivyo akora. Umwanya wokwita kubitakuraba mbona uwufise en masse, profites-en!... Mbega ko ayo mafêtes des jeunes burundais uguma udoma agatoki yitabwa na benshi, notamment des québécois, des rwandais, des haïtiens, des congolais, des africains de l'Ouest, et j'en passe, où les classes-tu ko atari abatutsi ni hutu? Wewe aho uciye hose ico wirabira ni umututsi canke umuhutu, c'est tout ce qui t'intéresse. Mbega n'iki kikubwira vyovyo ko uwo ukubitanye nawe mw'isoko canke mw'ibarabara canke aho hose mu mafêtes ari umututsi canke umuhutu? Waranyegewe basi. Uwo mugera ntuzogusiga amahoro ubandanije comme ça. Ndabikubariye kandi ugende ubibwire nabo bose mwiyumvira kumwe kuko tu n'es pas le seul. Hari des comportements et manières de raisonner qu'on devrait se départir une fois installé dans des pays civilisés et multiethnoculturels comme le Canada. Erega hano nti turi i Burundi. Même la mentalité change. Tu ne peux pas exiger uwariwe wese à Québec ngo agutumire canke ngo umutumire ataco muhuriyeko . Ngira ngo ivyo urabizi nawe même si j'ignore imisi canke imyaka umaze muri Canada. Même certains voisins québécois ou autres ne se saluent pas ici et ne s'invitent pas n'importe comment. Hari umuvumvyi woba warumvise mu manza z'abaquébecois ngaha. Canke ngo witumire mu mafêtes privées yabo sans invitation. None uzoca wihutira kwandika ngo baragukumira alors que c'est leur mode de vie. Et tu sais bien que la plupart des burundais ont adopté ce style de vie. Iryo bwirizwa rishasha wadukanye ridakurikijwe ntibizogutangaze. Kandi uramenyako umuryambwa aba umwe agatukisha umuryango. SVP, ne continue pas de mener une campagne de salissage contre la diaspora burundaise de Québec. Pfuma basi wimuka ugende iyo bweze kuko biri mu madroits yawe... Évite surtout de tomber dans le même piège que cette burundaise qui n'arrêtait pas de répéter à qui veut bien l'entendre que les tutsi sont de taille élancée et les hutu de très petites taille. Et je m'explique. Un jour, accompagnée de sa copine rwandaise plus élancée qu'elle évidemment, la burundaise croisa son prof en plein centre d'achats. Il faut dire que son prof s'était lui aussi laissé berner par ses fines explications... Et je poursuis. Comme le prof trouvait la taille de la rwandaise très impressionnante, il ne se gêna pas de lui demander nonchalamment si elle aussi n'était pas tutsi. Embarrassée par la question, la rwandaise resta bouche bée et la burundaise s'empressa de saluer le prof pour éviter qu'il n'en rajoute davantage. Comme il faut dire les choses telles qu'elles sont, le prof s'était trompé sur la rwandaise assez élancée merci, en la prenant pour une tutsi en plus burundaise alors qu'elle n'en était pas une.
    À bon entendeur salut! Ivyo bintu wadukanye Québec qui prêtent confusion, vyoba vyiza uvyubakiye ku mvugo rassembleur au lieu de continuer d'attiser le feu. Les salles de conférences ziruzuye à Québec, bibaye ngombwa nous pouvons contribuer ukabivugira mu bashingantahe atari kuri ayo mablogs y'intica ntikize. Kwihisha inyuma y'amablogs utukana gutyo ntaco bitanga. Wibuke kandi que les paroles s'envolent, les écrits restent.

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  14. Jean Marie Ndayishimiye10 février 2013 à 18:57

    je n ai aucun outil me permettant de mettre une ethnie sur une personne. meme si je l aurais je ne pourai pas m en servir parce que ce qui importe pour moi ;ce n est surtout pas les origines de la personne main bien son apport dans la communaute. que les amis s organiser une bonne annee a l universite et que d autres preferent la basse ville c est tout a fait normal ; est c est vraiment un fait qui prouve une division ethnique. je ne pense pas. il se peut que ces jeunes ne se connaissent meme pas donc ne peuvent pas etre divises ethniquement. pronons l unite des burundi sur la vrai valeur. l amour; le patriotisme mais pas l unite ethnique
    Comme le niveau de sévérité est devenu orange - ( tu as souligné la méfiance ) Donc tu as droit a des compliments mais pas beaucoup parce que tu veux faire croire que Ne pas avoir un cadre fonctionnel signifie que les burundais de Québec ne sont pas organisés. Faux. Les femmes et les hommes d'origine burundaise sont organisés selon les intérêts divers- même financiers- Donc il y a plusieurs cadres fonctionnels mon ami- Au lieu de voir le verre moitié vide-nous pouvons le voir moitié plein. cher Diomède, Malgré la conclusion mal formulée et mal reçue, je pense que tu es animé par un esprit patriotique inspiré d'Arusha ( le burundi est duo-représenté Hutu-tutsi ).Si tu as un peu du temps à offrir à la patrie-mère, je t invite à proposer la structure de ton cadre fonctionnel désiré. Comme nous devons conclure le débat pour ne pas perdre l'auditoire- je te demande de faire le mea-culpa. je crois que tu es un bon jack ( dit-on en québecois) et que tu voudrais que toutes les énergies soient mises ensemble.niba ari iyo nyota, ni ukuraba aho tuyivuna avec ces gens qui ont eu le plaisir de participer au débat. umusi mwiza kuri mwese

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  15. Je constate que la plupart de eux qui ont pris part à ce débat qu'a lancé monsieur Diomède semble ne pas le comprendre et par conséquent que c'est opportun de mener un tel débat.

    Mais je dois avouer que c'est pour la première fois que j’entende un témoignage du genre de la part de quelqu'un de la diaspora canadienne.Seulement je crois que cela ne peut pas suffire pour en donner une conclusion.

    mais , selon si comme quelqu'un l'a dit ce n'est une avance par rapport aux autres compatriotes vivant au pays, c'est surement un retard.Ici parler de hutu ou de tutsi n'est plus un problème.Et l'analyse que j'en fait que le mot signifie pour le moment rien que l'identité mais pas les autres cachets qui étaient collés à cette identité avant. Les mêmes cachets qui inspiraient le mépris de l'autre, la haine, l'antipathie, donc une image indésirable.

    Pour conclure mon commentaire en fin, de tels débats ont contribuer ce qui veut dire qu'il fallut des propos comme ceux que l'on lire au dessus.

    Vous avez eu le courage de donner vos points de vu et je vous en félicite.
    Merci.

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  16. Mwiriwe mwese,
    Mbe uyu mwanya murangije muriko mutanako imiragwe mubona mwageze kuki? ahubwo mwese nobasaba ko mwokwicara hamwe mwese muri ubwo budasa bwanyu mwiyumvamwo, hama mugakora basi mwizeye guhindura igihugu canyu ko cosubira kuba nkuko cari kiri imbere yuko cinjira mubukoroni ,ntibeshe nizeye neza ko
    hari heza kandi abarundi ntibari abahemu nkatwe bubu?
    ivyo mujamwo vyose ntaco bizogeza kugihugu ahubwo bizokomeza ingorane gusa mumitima no mubikorwa
    ubwo rero Garuka muve ibuzimu muje ibuntu

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  17. Difficile de dire que le Burundi précolonial yari amata n'ubuki; il est possible que certains avaient et le lait et le miel, et que d'autres n'avaient. Mais Madame a raison sur une chose: à quoi sert de regarder toukours derrière nous au lieu de viser l'avenir commun. Je pense que nous avons un pays commun et que nous sommes appelés à le partager pour toujours. une question que je me pose: "Sommes - nous déjà un pays-Nation"? je n'ai pas de réponse. je suis content que nous n'ayons plus ni honte ni orgueil de notre ethnie comme dans le temps. si quelqu'un a encore en lui un de ces sentiments, il a certainement un retard. je crois que l'essentiel est que nous travaillions ensemble pour asseoir une justice qui n'exlue ni n'écrase personne. je le dis parce que je respecte tous ceux qui ont écrit ici, et je sais que chacun porte en lui sa part de blessure que 'on ne guérira point par une baguette magique; je sais aussi que chacun porte ses espoirs et que tous nous souhaitons que nos enfants ne voient pas et ne vivent pas ce que nous avons vécu. le problème étant que nous sommes obligés de partager le même espace et les mêmes ressources, insignifiantes d'ailleurs. Mais parfois, dit-on, urukoba gw'imbaragasa ...

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  18. Abarundi ninsaku ga yemwe.cest n'importe quoi uwucitwazubwoko ngo yakumiriwe.

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  19. salut à tous je harikintu kintangaza iyo muvuga ivya ethnie nivya unite national! premièrement nta bumwe buhari mu barundi aho bari hose ntibaze batubeshe kuko tant que yazoguma umuhutu n'umututsi mu burundi kandi tuvuga ngo turi bamwe nta bumwe tant que muri constitution burundaise hari des pourcentage de ces différents ethnie ntabumwe buhari donc nivya hose ntagitanje rero muvyo Diomede yavuze yabivuze uko biri kandi ntakinyegezwa kirimwo.Uwo bibabaza nuko harico yiyagiriza.

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