Voila déjà deux semaines que Frédéric
Bamvuginyumvira est en prison. D’abord accusé d’adultère, de corruption et de
rébellion contre les forces de l’ordre. Faute de preuves, les autres
accusations sont tombées, reste la corruption.
Et voila, pour couronner le tout, des vidéos sont mis sur Youtube, sur le compte d’un certain « Alexis Sinduhije »
comme preuve ultime de cette corruption. On voit en effet sur ces vidéos
Frédéric Bamvuginyumvira en train de négocier, proposer au policier de garder
les 200 000 francs qu’il avait sur lui, pour qu’on le laisse partir.
Un coup
monte malgré tout
Un internaute, juriste de surcroit,
écrit :
"Les images vidéo de l'affaire Frédéric Bavuginyumvira qui sont postées sur YouTube prouvent à suffisance que c'était un coup monté pour le salir et elles ridiculisent ceux mêmes qui les ont prises et publiées. De surcroît, ces images leur portent préjudice et étalent l’innocence de F.B.
Ces agents de l’État ont posté ces vidéos sous un compte du nom « Alexis Sinduhije » pour prouver leurs intentions de décrédibiliser tous les membres de l’ADC Ikibiri, une faute grave de leur part. Ils ont violé la loi procédurale en matière de secret d’instruction. C’est une honte sans qualificatif pour tout notre système judiciaire. Je me demande quelle serait la réaction du ministère public et de qui de droit à l’égard de ceux qui les ont prises et ceux qui les ont publiées »
Un
autre :
« Même la corruption ne tient pas puisque l'infraction principale ne tient pas non plus ».
Moralité douteuse ?
A
défaut d’être coupable d’adultère, ces vidéos mettent en doute la moralité de
« Monsieur propre ». Si on se
met à sa place, on comprend que la tentation de donner un Bakchich, pour
échapper à la prison, même injustement, est grande. Il a cédé à la tentation, ce qui est un signe
de faiblesse pour un ancien vice-président, qui était pressenti pour
briguer la présidence en 2015 de la part de l’ADC Ikibiri.
Un
internaute écrit :
« Un homme politique qui est donc un personnage public doit être prudent. Il doit savoir que ses adversaires ne sont jamais loin pour le descendre à la première occasion. Voilà pourquoi on exige de lui d’être animé par des valeurs d'honnêteté, d'intégrité et surtout de bonne moralité».
Toutefois, étant donné
l’acharnement dont il faisait l’objet, par ou avec la complicité des agents de
sécurité, je continue à penser que Frédéric Bamvuginyumvira est toujours victime
d’un complot. Sa place n’est pas en prison.
Alors je continue à crier #FreeBamvuginyumvira. Quand il jouira de
sa liberté, alors on discutera sérieusement des vertus des hommes politiques.
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