Le Human Rights
Watch World Report 2013 conclut ceci : « Les assassinats politiques
ont diminué de manière significative en 2012, mais il y a eu des attaques
sporadiques menées par des groupes armés ainsi que des assassinats de membres
ou anciens membres des Forces nationales de libération (FNL) de l'opposition.
Malgré des promesses réitérées de rendre justice pour ces crimes, le
gouvernement a omis de prendre des mesures efficaces pour ce faire. Dans la
grande majorité des cas d’assassinats à caractère politique, il n’y a eu ni
d’enquête approfondie ni d’arrestation ou de poursuite judiciaire. L'impunité a
été particulièrement prononcée dans les cas où les auteurs ont été soupçonnés
d'être des agents de l'État ou des Imbonerakure, membres de la ligue des jeunes
du CNDD-FDD ».
On devrait se réjouir
que les assassinats politiques aient diminué. Mais cela signifie aussi que ces
pratiques barbares existent encore dans notre pays. Intimidations, assassinats,
impunité, voila les bases sur lesquelles est bâti notre système politique
burundais. Un système de destructions réciproques, où gagne celui qui a le plus
grand pouvoir de nuisance.
Nous sommes en
2013, nous devons apprendre à faire de la politique d’une manière civilisée. Chaque
burundais, où qu’il se trouve, devrait dénoncer cette barbarie qui dure déjà 50
ans dans notre pays et ainsi contribuer à l’arrêter. Chaque mort est un mort de
trop, que ca soit pour des motifs politiques ou autres. Mobilisons toutes les
ressources pour faire comprendre à tous les
criminels d’arrêter les conneries, exigeons la justice encore et
toujours jusqu'à ce que le phénomène s’arrête.
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