samedi 14 décembre 2013

De Sinduhije, de Kabizi et de la RPA




Le langage de Alexis Sinduhije, qui était l’invité de l’émission Kabizi de ce vendredi, a choqué plus d’un, même au sein de ceux qui partagent beaucoup de ses idées politiques.  Sinduhije, qui est le fondateur de la RADIO Publique Africaine, a menacé de faire virer Serge Nibizi qui lui demandait de répondre clairement aux questions « gênantes » des auditeurs.  
Sinduhije a sans doute  l'influence sur la RPA quitte a pouvoir faire virer un journaliste, mais le dire sur les ondes est une grande bavure qui contredit le combat que Sinduhije lui-même a beaucoup mené pour la liberté d'expression si un journaliste devait être limogé pour le simple fait qu'il n'a pas plu a un homme politique. J’apprends que Sinduhije a demandé des excuses à Serge Nibizi et à la RPA. Je salue quand même ce courage de demander pardon, je ne m'y attendais pas étant habitué à l'arrogance de nos hommes politiques. Comme a dit le sage, errare humanum est.
Un lecteur lui remercie aussi pour ce geste:

« Je remercie Alexis Sinduhije pour ses excuses, c'est une force de caractère que nous ne rencontrons pas souvent chez nos hommes et femmes qui nous gouvernent. L'erreur étant humaine, la reconnaitre fortifie son auteur. Et que ce geste soit une leçon de moral pour les autres ».

Un autre lecteur a essayé d’expliquer les comportements d’Alexis Sinduhije dans cette émission :

« Le fait qu'il est complètement déçu et dépassé par les situations causées par le régime en place à la population et le fait qu'il est convaincu que tout le peuple devrait sentir comme lui ce qui va mal, lui pousse à utiliser un langage moins populaire et surtout du quartier d'où sa réaction à la fin du programme. ».


Un autre pense que c’est plutôt à Serge Nibizi de demander des excuses :

"Ne croyez-vous pas que si Serges en arrêtant l’émission venait de tomber dans le piège d'Alexis S.? Serges nous a tous oublié en mettant fin a l’émission. Il nous a montré que son ancien collègue reste plus fort que lui. Comment a-t-il cédé aux menaces de son invité? A-t-il oublié que c'est lui qui menait la danse? Que c'est lui qui posait des questions. Si Alexis n’était pas capable de répondre convenablement aux auditeurs, c'est dans ces moments-l à que Serge devrait montrer au public le genre de personne que le peuple va élire (si L'ADC le présente comme candidat) et c'est au peuple/auditeurs d’apprécier le genre d'homme qu'il est mais pas à Serges d’apprécier pour nous. Quand on ferme une station de radio, est-ce les journalistes qu'on punie beaucoup plus le peuple (qui a droit à l'information) ou c'est le peuple? Quand le CNC avait décidé l'interdiction de Kabizi (j’étais contre) tout le monde a crié au scandale (violation de la liberté de la presse, violation au droit à l'information, etc...). Et maintenant c'est Serge qui vient de le faire, qui va crier au scandale? Un (acteur) politique peut se permettre de traiter des gens (ses adversaires) comme il veut (car c'est lui qui se discrédite devant son électorat). A mon avis ce n'est pas Alexis qui doit présenter des excuses, mais c'est SERGE car c'est lui qui nous a privé d'information (incapacité d’être à la hauteur des questions des auditeurs) en tombant dans le piège de Sinduhije, en voulant montrer à Alexis qu'il peut arrêter l’émission Kabizi tout en restant à la RPA et en nous oubliant".  

Un autre essaie de tirer les leçons de cet incident :

« De tous les commentaires déjà fait sur l'affaire Serges et Sinduhije au cours de l'émission kabizi de vendredi passé, il se dégage deux observations principales: 1) Incontrôlabilité émotionnelle devant un public qui avait besoin d'une information équilibrée dénuée de sentiments qui prive l'orateur d'affronter la vérité dans un langage moralisant et attirant les auditeurs. 2) Démonstration d'autorité sur le medium et le journaliste et ainsi décevoir les auditeurs acculés à croire que le journaliste bascule du coté de son patron et non de la vérité. Je conseillerais donc Alexis Sinduhije de rectifier ses tirs pour l'intérêt de sa crédibilité en changeant le ton émotionnel au profit de la sagesse de langage ».

4 commentaires:

  1. Le point commun des politiciens avant leurs élection est d’ être courtois et respectueux envers le peuple. Mais si celui qui prétend vouloir élu par le peuple ne peut pas respecter ce même peuple et se montre courtois envers lui, comment voulez-vous que ce politicien soit courtois et respectueux après qu’ il a gagné les élections ? Ou bien comment voulez-vous que ce peuple qu’ il humilie le confis les reines du pays ?
    Même si beaucoup ne veulent pas le dire ou le minimisent, Sinduhije n’ a pas pu cacher son indiscipline et sa barbarie envers le peuple Burundais. Il a proclamé sa dictature qu’ une fois élue, il virera tout le monde qui ne lui plait pas et ne tolérera pas celui qui n’ est contraire à sa vision.
    Quand à Serges, tracer les contour d’ une émission, c’ est sa tâche. Ça veut dire que si un invité(même Sinduhije) ne veule pas rester dans les limites de l’ émission, c’ est dans la déontologie du journaliste d’ interrompre l’ émission. Si un politicien ne veulent pas rester dans les contour de l’ émission et répondre aux question du peuple, le journaliste ne peut pas permettre que celui-ci continue à parler ce qu’ il veule. Selon moi, Serges n’ a commis aucune faute. Et il n’ est pas le premier à être stricte envers les politiciens populistes.

    Mais pour ceux qui admettent que les deux ont fait de bavures, il sera facile pour Serges de réparer cette bavure, mais pour Sinduhije, il n’ arrivera jamais à réparer cette bavure. Serges et Sinduhije ont offensé le peuple Burundais, Serges n’ a pas de compte à rendre au peuple Burundais alors que ce Sinduhije en a : Les Burundais se souviendra toujours qu’ il a proclamé qu’ il virera celui qui n’ est pas de son avis. Les Burundais se souviendra qu’ il a humilié un journaliste qui donne la parole aux peuple.
    J’ ai lu qu’ il a demandé pardons à Serges, mais il fallait qu’ il présente ses excuses au peuple Burundais, même il ne sait pas si celui acceptera ses excuses.
    Effectivement en réalité, nous savons que Sinduhije a une influence sur cette radio et a peut-être cette capacité de virer n’ importe qui. Mais qu’ il se souvienne qu’ en général et surtout surtout en politique, « UMUGABO ARATWARA KW’ IVYA ATIVYE. » Ça veut dire qu’ en politique la loi de la discrétion doit être observée rigoureusement.
    Mais si Sinduhije est incapable d’UGUTWARA KW’ IVYA ATIVYE, qu’ il retourne dans son ancien métier de journalisme. Là il pourra parler comme un moulin sans interruption. Autrement dit, même si Sinduhije se réclame politique, il n’ est pas à la hauteur d’ être politique: C’ est un journaliste, et s’ il n’apprend pas que la politique et le journalisme diffèrent, il continuera à se nommer politicien, mais à chaque instant, les Burundais le remettront toujours dans sa place.

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  2. C'est un voyou de Kamenge

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  3. Akwiye gusubira kwiga kuvuga , irya mvugo ntibereye umu politicien...

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  4. Ivya politique ntavyo ashoboye na gatoyi iyaba uwumva yosubiye ku mwuga wiwe wo kumenyesha amakuru niwo yarashoboye neza!kandi nu umubeshi yavuze ko umuryango wiwe uzoza mu myiyerekano ariko iyo uri twese turahazi1

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