Nous sommes nombreux à se demander ce que les
jeunes Burundais devraient faire pour changer les choses devant une classe
politique médiocre, qui préfère de se faire la guerre au lieu de s’asseoir sur
la même table pour chercher les solutions aux nombreux défis que fait face le
Burundi.
Nous pouvons faire le changement, il suffit de
dire non à ces politiciens qui nous exploitent.... Ca me fait mal quand
j’entends qu’un « Imbonerakure » a fait du mal à quelqu’un de sa
propre colline. Je me demande : est-ce que c’est vrai ? Il a osé
faire du mal à son voisin, à son ami d’enfance qui ne lui a fait aucun mal,
avec qui il est allé puiser de l’eau et dont le seul crime est d’avoir la
sympathie pour un autre parti ? Pourquoi a-t-il battu, torturé, tué un
innocent ? Et même si c’était un malfaiteur, pourquoi ne pas l’avoir traduit
devant les instances de justice ou de sécurité qui sont chargées de
s’occuper des malfaiteurs?
La jeunesse a toujours fait le sale boulot
pour des hommes politiques véreux et sans vergogne, il faut que ca change. Malheureusement,
la pauvreté galopante et le chômage fait que nos jeunes gens soient prêts à
commettre des actes indicibles « pour un morceau de pâte ».
Le peuple doit dire non à la politique du ventre des députés burundais et à la corruption qui
est devenue un mode d’emploi. Nos députés ont décidé encore une fois de
diminuer le budget du ministère de l’agriculture, domaine qui fait vivre plus
de 90% de la population burundaise mais aussi celui du ministère des
Travaux publics. Ils ont grignoté sur le budget de ces ministères pour
s'accorder des avantages énormes comme l'augmentation de leurs salaires de 3
milliards pour enfin accepter de payer un Impôt Professionnel sur Revenu de 752
millions. Ce n’est pas le moment de s’accorder des avantages insolites alors
que le peuple meurt de faim, ils devraient laisser cet argent aux projets qui
servent l’intérêt public.
Nous
avons un peuple qui observe, analyse et encaisse. Il applaudit les dirigeants
même quand il n'est pas d'accord (cela me rappelle l'exemple du président
demandant aux femmes sur un stade si elles ont réellement besoin du droit à
l'héritage comme leurs frères, les femmes répondent massivement et à tue-tête:
NOOOON). Parfois on dirait que le peuple est dupe, mais ce n'est pas le cas. Le
moment venu il s'exprime de manière surprenante. Faudra-t-il que les Burundais
apprennent à lutter pour leurs droits, pacifiquement !
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