Une femme se
serait jetée dans le feu par désespoir. D'autres qui ont tout perdu dans
l'incendie du marché central de Bujumbura risquent de se suicider. C'est un
moment de détresse pour de nombreuses familles qui vivaient de ce marché, et
c'est un coup dur pour la très fragile économie burundaise.
Au lendemain de l’incendie,
la première chose est d’exiger que les responsables du pays fassent la lumière
sur cette catastrophe. Et une lumière
qui si elle traine a apparaitre laissera lieu aux rumeurs d’une incendie
criminelle à Bujumbura. Déjà, on pose des questions: pourquoi les 4 tuyaux
anti-incendie n’ont pas été activés? Pourquoi le camion-citerne pompier qui
devrait se trouver en permanence au marché de Buja était absent? Pourquoi la réponse
a été si lente? Est-il vrai que certains commerçants étaient au courant d’une
incendie qui se préparait? On parle des intérêts inavoués vers la
Sogemac....bref de quoi donner de la vertige. Une action rapide et indépendante
est très nécessaire pour faire la lumière.
Une autre lumière
doit être faite suite à cette incendie : comment le Burundi est-il protégé
contre ce genre de catastrophes, naturelles ou criminelles? Quelqu’un m’a raconté
que, deux jours avant l’incendie du marché central, une maison a brulé dans la localité
de Nyakabiga. Le propriétaire de la
maison a appelé les services habilités pour l’aider à maitriser l’incendie. Il
a attendu et deux heures après, on l’a appelé pour lui dire que le pompier communément
appelé Kizimyamwoto n’avait pas d’eau. Et pour éteindre l’incendie du marché, un hélicoptère a dû venir de Kigali, 6 heures
après le début de l'incendie. Evidemment, il n’y avait plus rien à sauver, tout
le marché avait été déjà consumé. Récapitulons donc : le Burundi n’a pas d’hélicoptère-pompier,
et les camions pompiers n’ont pas d’eau. Comment un pays sans pompier peut-il protéger
ses citoyens ? On se souvient que quand le mouvement islamise terroriste
somalien Al Shabab a menacé d’attaquer le Burundi, nos autorités nous ont dit que tout était bien, que des mesures étaient
prises pour faire face à un attentat terroriste. Quelles mesures ?
L’histoire de cet
hélicoptère rwandais venant 6 heures après le début de l’incendie nous rappelle
l’adage burundais selon lequel AKIMUHANA KAZA IMVURA IHISE. Il n’y a rien de
reprochable a recourir a une aide d’un pays voisin, UMUZIMYAMURIRO, même les
pays riches, les Etats Unis en tête, font recours a l’aide des autres pays en
cas d’incendie. Mais il faut quand même prévoir
les moyens élémentaires de protection avant que le voisin n’arrive. L’incendie
d’hier a montré que le Burundi est aussi nul en prévention des catastrophes
naturelles ou criminelles qu’en prévention des conflits politiques oui on
laisse les situations pourrir en attendant que des médiateurs extérieurs viennent
nous supplier d’arrêter les conneries.
J'adhère parfaitement à votre analyse et je crois que l'urgence s'impose pour élucider les causes de cet incendie afin de déterminer qu'il s'agit d'un accident ou d'un acte criminel dans les brefs délais . cela pourrait contribuer à anéantir les rumeurs qui s'activent autour de l'événement malheureux du 27janvier 2013
RépondreSupprimerTout le monde parle de l'incapacite de leaders de ce beau pays. Vraiment c'est choquant, comment le pays manque de gerer les catastrophes simple comme le feu. si c'etait "Tsunami ca serai autre chose" L'incendie du Marche central de Bujumbura, viens d'exposer notre pays et son expertise.
RépondreSupprimerSi ce pourvoir ne m'explique pas pourquoi il n'arrive pas a proteger son peuple et se bien, je m'engage a faire tout possible pour le remplacer