mercredi 23 janvier 2013

Dire non aux politiciens qui nous exploitent



Nous sommes nombreux à se demander ce que les jeunes Burundais devraient faire pour changer les choses devant une classe politique médiocre, qui préfère de se faire la guerre au lieu de s’asseoir sur la même table pour chercher les solutions aux nombreux défis que fait face le Burundi. 

Nous pouvons faire le changement, il suffit de dire non à ces politiciens qui nous exploitent.... Ca me fait mal quand j’entends qu’un « Imbonerakure » a fait du mal à quelqu’un de sa propre colline. Je me demande : est-ce que c’est vrai ? Il a osé faire du mal à son voisin, à son ami d’enfance qui ne lui a fait aucun mal, avec qui il est allé puiser de l’eau et dont le seul crime est d’avoir la sympathie pour un autre parti ? Pourquoi a-t-il battu, torturé, tué un innocent ? Et même si c’était un malfaiteur, pourquoi ne pas l’avoir traduit devant les instances de justice ou de sécurité qui sont chargées de s’occuper des malfaiteurs?
La jeunesse a toujours fait le sale boulot pour des hommes politiques véreux et sans vergogne, il faut que ca change. Malheureusement, la pauvreté galopante et le chômage fait que nos jeunes gens soient prêts à commettre des actes indicibles « pour un morceau de pâte ».
    
Le peuple doit dire non à la politique du ventre  des députés burundais et à la corruption qui est devenue un mode d’emploi. Nos députés ont décidé encore une fois de diminuer le budget du ministère de l’agriculture, domaine qui fait vivre plus de 90% de la population burundaise mais aussi celui du ministère des Travaux publics. Ils ont grignoté sur le budget de ces ministères pour s'accorder des avantages énormes comme l'augmentation de leurs salaires de 3 milliards pour enfin accepter de payer un Impôt Professionnel sur Revenu de 752 millions. Ce n’est pas le moment de s’accorder des avantages insolites alors que le peuple meurt de faim, ils devraient laisser cet argent aux projets qui servent l’intérêt public.
 Nous avons un peuple qui observe, analyse et encaisse. Il applaudit les dirigeants même quand il n'est pas d'accord (cela me rappelle l'exemple du président demandant aux femmes sur un stade si elles ont réellement besoin du droit à l'héritage comme leurs frères, les femmes répondent massivement et à tue-tête: NOOOON). Parfois on dirait que le peuple est dupe, mais ce n'est pas le cas. Le moment venu il s'exprime de manière surprenante. Faudra-t-il que les Burundais apprennent à lutter pour leurs droits, pacifiquement !

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