samedi 26 janvier 2013

L’opération Miburo, symptôme de la médiocrité politique made in Burundi



On est dans l'opposition par choix et non pas par décret.
Imposer un chouchou du pouvoir Emmanuel Miburo comme chef de l'opposition burundaise est une mise en scène ridicule qui en dit long sur la médiocrité du jeu politique made in Burundi.  Cette médiocrité consiste à détruire son adversaire à tout prix, à travers les coups bas, les complots, voire même le crime.  C’est dans le contexte de cette médiocrité qu’il faut placer la création des fameux partis dits Nyakuri, les odieux crimes politiques communément appelés « exécutions extrajudiciaires », et les différents groupes rebelles qui ne sont ni révolutionnaires, encore moins démocratiques.  

L’opération Emmanuel Miburo consiste encore une fois à mettre les bâtons dans les roues des partis de l’opposition regroupés dans l’ADC Ikibiri, les isoler, les expulser du terrain politique.
Si le pouvoir de Bujumbura était un joueur qui veut une compétition honnête avec l’opposition, il ferait de Miburo ce qu’il est, un allié, au lieu de lui faire passer pour un opposant qu’il n’est pas. 
 
Je suis dans l’obligation de rappeler que les hommes politiques burundais ne feront avancer le Burundi que s’ils travaillent les uns avec les autres, non pas en s’autodétruisant. Cela ne peut se faire que par dialogue, négociations, concessions et encore dialogue.

Tous les citoyens du Burundi, qu’ils soient hommes politiques ou non, ont le droit de contribuer au développement du pays, et devraient avoir le droit d’exprimer leurs rêves, leurs talents et leur savoir-faire comme ils l’entendent.  

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