vendredi 8 février 2013

Le retour des exilés politiques



Je suis content de voir que mes vœux de voir les leaders politiques burundais exilés revenir dans le pays commencent à s’exaucer. Alexis Sinduhije a déclaré dans les éditions de ce 06 février qu’il était prêt à rentrer, comme le lui avait demandé le comité politique de son parti MSD récemment. Et la veille, j’avais reçu un message selon lequel Anicet Niyonkuru, président du Parti CDP (Conseil des Patriotes) et Commissaire National chargé de la Communication à l ADC-Ikibiri, est bel et bien à Bujumbura, rentré récemment de l'Allemagne. Сe dernier organiserait un Congrès National de son Parti le 17 courant. C’est vrai, le CDP est de ceux qu’on appelle les petits partis, mes à mes yeux les partis s’égalent du moins devant la loi. Encore faut-il admettre que les « grands » partis ne naissent pas grands. 

Espérons que les autres exilés comme Leonard Nyangoma et Agathon Rwasa reviendront aussi. 

L’important pour moi est de voir tous les acteurs politiques répondre à l’appel au terrain de jeu. Ainsi, nous pourrons éviter ce que je redoute le plus dans notre pays : le retour au monopartisme. Comme vous le savez, sous le monopartisme, aucun dialogue, aucun débat politique n’est possible et un régime monopartite est toujours tenté par l’absolutisme, voire la dictature. Et aucune alternative pour prendre la relève n’est possible en cas d’usure du régime (et tous les régimes finissent par s’user c’est une loi de la nature). Et sans possibilité d’alternative, ce n’est plus de la politique, encore moins de la démocratie. Et comme disent les sages, le pouvoir absolu corrompt absolument. Il faut doc éviter cette absolue corruption.

1 commentaire:

  1. ce retour de ces exilés politiques serait pour moi une des conditions de bonnes élections de 2015.
    Mais, attendons effectivement que ce soit une réalité, d'abord et puis les autres conditions dont la principale est pour moi, une campagne électorale apaisée.

    A l'autre partie alors d'emboiter le pas des leaders de l'opposition pour assainir cette période préélectorale.

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