Beaucoup d’élèves qui ont eu le diplôme d’Etat après cooptation sont dans
la rue. Ils n’ont pas droit à une bourse, ils ne peuvent pas fréquenter les
universités publiques, et ils n’ont pas le droit de refaire l’Examen d’Etat. Et
leur diplôme ne leur donne pas accès a un quelconque travail, il leur autoriser
seulement d’entre a l’université. Ils ne
sont autorisés qu’à fréquenter les
universités privées. Or, beaucoup d’entre eux venant des familles modestes, ils
ne sont pas capables de se payer les services de ces institutions.
Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de laisser ce « Burundi de
demain » errer dans la rue, sans pouvoir profiter de leur droit de faire
des études universitaires. Le gouvernement devrait reconsidérer leur cas et les
soutenir. A défaut de leur donner une bourse, je propose qu’on instaure à l’
endroit de ces étudiants défavorisés un prêt étudiant garanti par l’Etat et qui
permettrait de financer leurs études dans les universités privées, quitte à
payer la dette quand ils seront entrés dans la vie professionnelle. Ce serait
selon moi le moindre mal, et pour eux, et pour l’Etat.
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