Damiens Roulette écrit :
« S’élancer dans les méandres collinaires
pour découvrir un paysage différent mais quelque part identique à chaque sortie
de virage, frissonner face au nombre toujours incroyable de camions couchés sur
le flanc ou ayant pulvérisé une maison, une statue, entendre les autres
voyageurs s’égosiller sur votre chauffeur parce que celui-ci s’évertue à penser
que Fangio était burundais et qu’il conduisait un minibus et que, oui, Fangio
est une source d’inspiration pour tout conducteur qui se respecte.
Mais tout cela ne
se découvre qu’à l’issue d’un préliminaire long comme un printemps sans fleur :
la montée dans le bus. A Bujumbura comme à Ngozi ou Gitega, c’est une foire où
celui qui crie le plus fort partira le premier. Un folklore fatiguant mais qui,
s’il n’existait pas, ferait perdre de son charme à toutes les gares routières
du pays ».
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